Tokpanou KOUDJO

Qui suis-je?

Je suis béninois d’origine et résident actuellement à Dakar au Sénégal.

Sur le plan professionnel, je suis médecin de formation et infectiologue de spécialité.

Ainsi je m’occupe des pathologies infectieuses des régions tropicales, telle que le paludisme,

les infections bactériennes, les infections virales comme le VIH-SIDA, les hépatites et la maladie à Ebola.

En outre, j’ai une licence en sociologie. Cette discipline vient renforcer mes capacités de médecin en sciences sociales et humaines. La médecine sans la sociologie du patient est une médecine déshumanisée.

Ma passion principale est l’écriture. Je suis auteur d’un roman publié à Cotonou en septembre 2013. Il est intitulé  » CEDÔTÔDE ou UNE ENFANCE BRISEE ». A travers ce roman, j’ai abordé la vie des enfants surtout filles, placés auprès de tierce personne. On les désigne couramment  » vidomessi » dans ma langue, le  »goungbé » parlée à Porto-Novo, la capitale du Bénin.  Par ailleurs j’ai un essai en cours d’édition par Harmattan au Sénégal. Il a pour titre      » Où va le monde des charognards et des vautours? » Dans cet essai j’aborde les incohérences de la politique des pays africains et du monde entier. Politique qui au nom des intérêts des Etats, n’hésite pas à sacrifier les vies humaines.

J’ai découvert mondoblog sur RFI grâce à ma passion pour l’écriture et la littérature. Depuis lors j’ai adopté cette plate forme et y poursuit mon petit chemin d’apprenant.

Par ce blog, je pense partager avec le monde les vécus culturels et sociétaux autour de moi. Informer les autres sur les actualités de mon pays et de l’Afrique. Je suis afrooptimiste et croit qu’avec l’audace, des innovaations sont possibles. Je suis  partisant du panafricanisme, je pense que le leadership par un  développement personnel et communautaire peut sauver l’humanité. Le monde peut nourir le monde si nous y enlevons l’orgeuil et l’égocentrisme.

Mes pères spirituels sont Patrice Lumuba,Thomas  Sankara, Martin Luther King et Nelson Mandela. Je crois en leur lutte pour un monde plus humain.

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Pour avoir de l’argent à tout prix, les hommes ne reculent devant rien.

Comme depuis toujours l’argent occupe une place importante dans la vie. Nous en avons tous besoin pour les activités de la vie courante. Les gens cherchent à en amasser davantage. Les regards de la société varient que vous soyez riches ou pauvres. Le riche est regardé avec envie et bienvaillance quand le pauvre est humilié et presque mis à l’écart de la société. L’argent bien qu’il ne fasse pas le bonheur, rend quand même heureux.

Ainsi tout le monde court après l’argent. Ceux qui travaillent dignement pour en avoir, ceux qui triment mais n’en trouvent pas autant. Mais surtout ceux qui passent par des voies tortueuses pour en avoir et en avoir assez. Il s’agit de ceux qui volent, il n’hésitent pas à cambrioler les maisons, les entreprises et les banques. Ils n’ont pas froid aux yeux de tuer ceux qui se mettrraient au travers de leur voies et entraveraient leur sale besogne. Les spécialistes parlent de vols mains armées.

Mais de plus en plus nous assistons à des pratiques occultes pour avoir de l’argent. Des crimes odieux, des sacrifes humains à des divinités pour avoir de façon mystique de l’argent. Les cyber criminels utilisent ces moyens occultes pour  »endormir » leurs victimes à qui ils escroquent plusiuers milliers de francs. La police nigériane a mis la main sur un réseau de ces riches qui abreuvent leur divinité de sang de bébé et d’enfant. Triste réalité.

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Aussi existe t-il certaines femmes qui s’adonnent à ces pratiques diaboliques pour se donner de l’argent et paraître riches dans ce monde. J’ai suivi en exhorciste béninois sur une chaîne locale, délivrer une femme des liens du diable après qu’elle ait noué une  alliance avec une divinité pour s’enrichir. Selon le témoignage de cette femme en question, elle aurait fait introduit dans son sexe un serpent qui se nourrit du sperme des hommes qui couchaient avec elle et en retour ce serpent maléfique lui procure de l’argent. La conséquence de cet acte est que tout homme qui couche avec cette femme devient stérile et cette femme n’aurait jamais d’enfant dans sa vie.

L’argent oui pour les besoins quotidients. Mais l’argent par des sacrifices humains et autres pratiques occultes, jamais.

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Les étudiants sénégalais investissent à nouveau les rues de Dakar

Depuis plusieurs jours maintenant l’avenue Cheick Anta Diop de Dakar est le théatre  de manifestation de pertubation de la circulation. Et pour cause les étudiants sénégalais manifestent leur mécontentement pour non paiement de bourse. Le responsable des manifestants rencontré sur les lieux affirment que l’Etat sénégalais restent devoir aux étudiants dix mois d’arrièrées de bourse non payées. En plus des bourses non payèes les étudiants dénoncent le système LMD non adapté à l’effectif phléthorique des facultés.

Ainsi les voies d’accès à l’université sont bloquées par des pierres disposées par les étudiants pour obstruer l`accès à l’université. Résultat c`est l’embouteillage terrible allant du carrefour de Fann à celui de Sahm. Les pneus sont brûlées sur le bitume.

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Le centre ville du quartier Point E est un vèritable calvaire pour les passagers. Les véhicules circulent comme des tortures quand les piétons préfèrent négocier leur parcourt à pieds.

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Pour le moment les discussions entre autorités ministerielles se butent aux éternelles incompréhensions entre étudiants et responsable de tutelle.

 


Drame animalier à Madecali, un village du Nord Bénin.

Le village Madecali, une petite localité du nord Bénin, proche de la frontière avec le Nigéria a vécu ce matin du 13 juin 2015 un drame sauvage. Un éléphant sorti d’où personne ne sait a semé la terreur parmi les villageois curieux qui sont venus l’observer.

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Appeuré par le comportement de ces villageois, le pachyderme en furie en tue un, qui s’est approché de lui de trop près pour lui asséner un coup de bâton. En effet la malheureuse victime qui croyait faire fuir le gros animal, a vu celui -ci se retourner contre lui. Dans sa course pour fuir le sauvage, il tomba. C’est ainsi que l’éléphant le saisit de sa trompe, le roula et lui transperça le dos avec ses défenses. La victime décéda sur champs avec le ventre ouvert, les cuisses brisées et des endroits du corps perforés. Précisons que le pachyderme aurait quitté le Nigéria voisin la veille après avoir fait sur son passage, deux victimes.

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Cet incident vient poser une fois encore le problème de la divagation des animaux sauvages dans nos contrées où les services des eaux et forêts sont trés éloignés des populations. Un animal sauvage qui échappe au contrôle des gardes forêts est un danger public qui menace la vie des paisibles populations. Après ce drame d’éléphant, quel autre animal sauvage viendrait menacer la vie des populations? Surtout que nul n’est à l’abri du danger. Chères autorités, prenez vos responsabilités pour nous sauver.


Cotonou se noie juste après les premières pluies

Depuis le début de ce mois de Juin 2015,la vile de Cotonou renoue avec la grande saison pluvieuse. Des orages ne cessent de se déverser sur la métropole béninoise avec son cortège de désagréments. Les voies de circulation sont inondées, empêchant la libre circulation. Les cannivaux rejettent leur trop plein dans les maisons déjà imbibées d’eau. Plus de place pour les habitants, plus de place pour les lits et matelas qui flottent dans l’eau. Les habitants dorment les pieds dans l’eau. Du quartier Agla, à Avotrou en passant par Ste Rita et Hindé, c’est l’eau partout.
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La ville ce Cotonou, vitrine du Bénin souffre d’une urbanisation mal faite. Les maisons sont construites sur le lit des cours d’eau et les marécages qui sont les réceptacles naturels de l’eau sont vendues aux populations. Réssultats: A la tombée de chaque pluie, la ville de Cotonou plonge le nez dans l’eau et tous les cotonois deviennent des grenouilles.
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Pire les autorités en charge de la ville viennent justifier le phénomène réccurrent de l’innondation. Elles ont développé plusieurs programmes sans parvenir à touver la bonne formule. Ici on parle tantôt de la politique 3CI à comprendre: Cotonou en campagne contre l’inondation, ou PGUD c’est à dire Programme de Gestion Urbaine Décentralisée.
Mais au finish, fiasco total. Pour l’instant c’est la campagne électorale pour la conquête de la mairie qui occupe tous les esprits, politiciens comme habitants.
Mais que dire des maladies liées à l’eau dans un pays ou les conditions de l’hygiène sont précaires et les habitants cohabitent avec les ordures et les animaux en divagation: Bonjour le choléra, les parasitoses et les fièvres typhoïdes.
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Les cotonois et cotonoises ont pieds et mains dans l’eau, les autorités se pavanent à la recherche d’électeurs. Les véhicules des particuliers sont submergés par l’eau de ruissellemet, quand les ordures flottant dans l’eau sont charriées sur des kilomètres.Les véhicules terminent leur course, renversés dans les rigoles remplies d’eau de ruissellement sales, polluées et infestées de bestioles et des ordures ménagères et de vidange.Les fécès flottent à la surface de l’eau faiasnt voltiger de grosses mouches aux ailes dorées.
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C’est cela la belle Cotonou dans l’eau. Tous, nous sommes devenus batraciens et poissons.
Vive la pluie, vive l’eau et que vive le choléra et les maladies du péril fécal.
Cotonou sous l’eau c’est notre quotidien.
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L’histoire de la ville de Dakar par ses monuments

De passage à Dakar, n’oublie pas de visiter ses monuments pour te plonger dans l’histoitre africaine, de la période d’avant la colonisation à celle de la Renaissance. Bonne randonnée à travers Dakar
Monument de bienvenue à Dakar, limite la ville de Dakar et le faubourg de Ouakam.
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Place du souvenir Dakar
Carrefour des Nations Unies, sis à Fass, en face Ministère de l’Urbanisme.
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Dakar c’est aussi une ville carrefour. Ici carrefour des civilisations sis au quartier Hann Maristes en face de l’Eglise catholique et le collège des Pères Maristes.
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Dakar, ville de sport. Lanceur de poids à la corniche ouest de Dakar.
Lanceur de poids à la corniche ouest
Lanceur de poids à la corniche ouest (2)
Dakar, cité légendaire de l’intelligenstia africaine. statut illustrant un penseur à la cité des enseignants du Supérieur, Mermoz.
Le penseur, cité des enseignants (2)
Le penseur, cité des enseignants

Ne parlons pas de dakar sans parler des tirailleurs Sénégalais. Monument en mémoire de ces vaillants fils de l’Afrique qui ont versé leur précieux sang pour sauver la mère patrie: la France. Monument sis près de l’embarcadère de Dakar.
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Inscription de mémoire sur le monument des tirailleurs Sénégalais.
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Primature de Dakar, monument du tirailleur sénégalais.
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Sur les traces ds tirailleurs sénégalais.
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Place de l’obélisque. Ne vient pas à Dakar, sans passer par cette place des grandes contestations et des grands mouvements. Il est situé au bout de l’avenir du centenaire au quartier Colobane. Place de l’obélisque. Mémoire des grandes marches de contestations à Dakar
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Statut du cheval trônant majestueusement en face de la RTS: Radio Télévison du Sénégal.
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Place de l’Indépendance, sise au coeur de la ville de Dakar. Avec ses lions de la teranga. Jet d’eau duquel, je n’ai jamais vu de l’eau couler. A Dakar, va prendre un peu d’air frais sur cette place. Elle grouille de monde du matin au soir.
Jet d'eau à la place de l'indépendance
Place de l’indépendance. Une belle pose souvenir, pourquoi pas?
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Dakar ne compte pas seulement une place. De la place obélisque, en passant par celle de l’indépendance, nous voilà à la place du souvenir.Grand espace de mémoire où l’Afrique se donne RDV pour sa culture et ses réflexions. Arriver à Dakar, vas y jeter un coup d’oeil
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Beauté attrayante de la place du souvenir
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Des jarres de la place du souvenir pour te servir de l’eau fraîche, symbole de l’accueil sénégalais et africain
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En marche vers la majestueuse Afrique dressée en face de la mer, pour pleurer ses nombreux enfants morts et jetés dans l’océan atlantique au cours de la traite négrière
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L’Afrique, la belle Afrique, meurtrie et dépouillée par quatres siècles d’un commerce inhumain. A chaque moment où on parle de l’holocauste juif, je e demande qui se souvient encore de ce génocide noir.
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La belle Afrique, majesteusement dressée qui attend le retour de ses fils et filles partir loin là bas pour servir le dominateur et l’oppresseur.
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Toujours l’Afrique à la place du souvenir qui ne comprends pas ses nombreux autres fils qui prennent des barques de fortune pour traverser l’océan au péril de leur vie, à la recherche de l’el doraldo, abandonné tout près ici dans les rues de Cotonou, Dakar, Porto-Novo, Abudja, Lomé, Prétoria, Conackry, Bamako et j’en passe.
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La porte du millénaire qui annonce l’espoir d’un nouveau millénaire pour l’Afrique.
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Un millénaire de réveil et d’action. Une Afrique enfin redressée abandonnant ses mauvais souvenir derrière elle pour regarder avec fierté et espoir l’aveni.
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Les stèles jumelles eréiées lors de la coupe d’Afrique de 1992.
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Sénégal c’est aussi un pays de droit et de démocratie. Un des pays de l’Afrique de l’Ouest à connaître une stabilité politique depuis l’indépendance. Seulement quatre présidents en 55 ans de vie républicaine.
Ici nous sommes devant la cour suprême de dakar. Avec une balance et un livre, sûrement le code de procédure pénale ou civile
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Sur la route des Allemadies, tour jumelles sûrement en souvenir des deux tours de World street center detruite en septembre 2001
Tour jumelles, carrefour Almadies (2)

Comment venir à Dakar sans aller à la place de la Renaissance Africaine. De la place du souvenir, nous mettons le cap sur la mythique place de la Renaissance Africaine
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Elle s’illustre par son gigantisme que certains sénégalais qualifient de folie d’un président au soir de sa vie: c’est leur point de vue. – à La ville de Dakar, Sénégal.
Monument de la Renaissance, Ouakam, Dakar

Elle aurait coûté 20 milliards de FCA pour plusieurs milliersde tonnes de béton, et de ferrailles. C’est le monument le plus haut du monde partant de son exploration à l’intérieur: Quinze étages à monter pour découvrir les merveilles culturelles qui s’y cachent.
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Visionnaire, le président Wade n’a pas oublié de laisser un message à la jeunesse africaine qui foulerait un jour de ses pieds ce gigantesque monument qui se dresse dans la même direction, regard tourné vers le monument de la liberté aux USA. les deux monuments sont juste séparés par l’océan atlantique.
Monument de la renaissance, inscription du Pr Wade (2)

Monument représentant une famille: Un père, une mère et un enfant. Quel symbolisme: L’avenir de l’Afrique reste basée sur la notion de sa famille légendaire
Monument de la Renaissance, Ouakam, Dakar

Mais Dakar c’est aussi ça, forte agglomération – à La ville de Dakar, sénégal. de la renaisance Africaine: Une Afrique qui se réveille des souvenirs du sang de ses enfants versé à travers des siècles et à travers les continents.
Monument de la renaissance, Ouakam Dakar (4)

Une Afrique qui sort des méandres de l’esclavage, de la colonisation et du néo colonialisme. Une Afrique qui refuse de s’enfermer dans les ténèbres funestes de la mort de ses dignes fils: Lumumba, Sankara, Olympio, Mounier, Amilcar et j’en passe…Mouvement de la Renaissance, Ouakam, Dakar (2)

Monument de la Renaissance Africaine, cette Afrique qui regarde fièrement l’avenir avec des potentialités de développement, de croissance. Cette Afrique de grands espoirs et de grandes réalisations, c’est cela la Renaissance Africaine
Monument de la renaissance, Ouakam Dakar

Vision clair des africains des temps nouveaux qui croient en l’afro optimise. En Afrique c’est possible.
Monument de la renaissance, vue de l'esplanade extérieure

Salle présidentielle où le président Wade a reçu ses pairs venus à l’inauguration
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Alors visiter Dakar à travers ses monuments, c’est visiter l’histoire de l’ Afrique dans toute sa complétude.


Le monde insensible aux étudiants massacrés au kenya

Jeune de ma cité, bonjour !
Jeune de ma cité, les jours passent et le monde ne cesse de bouger. Nous sommes dans une dynamique qui tourne la tête à tous les dirigeants et même au citoyen lambda comme toi et moi. Ils se réunissent à des sommets quand le monde brûle autour d’eux. Ils sont en même temps les pyromanes et les sapeurs-pompiers. Donc plus rien n’étonne !
Jeune de ma cité, le monde bouge, la dynamique est forte, mais rien ne change. On a connu les attentats de Charlie avec la marche des présidents parisiens. Après Paris, certains ont fait escale à Tunis, aussi pour marcher contre ce qu’ils ont eux-mêmes semé et continuent d’alimenter: le terrorisme. Jeune de ma cité, mais le comble, c’est que personne ne veut aller marcher au Nigéria contre Boko Haram. Mais là c’est encore c’est rien peut être. Les Tchadiens sont au front et protègent les intérêts tchadiens car que personne ne nous dise qu’ils sont là pour lutter contre le terrorisme.
Jeune de ma cité, ce qui m’écœure c’est le silence sépulcral suite à la mort de plus de 146 étudiants massacrés par la barbarie humaine ou sauvage de quelques ‘’illuminés’’ assoiffés de sang innocent. Pas de consternation des présidents africains, pas de condamnation des institutions internationales. Combien sont morts à Paris : 22, à Tunis : 21, à Maiduguri : je n’ose pas avancer des chiffres. Mais au Kenya : 146 jeunes, espoir d’un continent à la dérive sont massacrés. Et rien, oui c’est ça la politique internationale. Ensemble pour soutenir les Forts, et ensemble pour abandonner les faibles dans leur malheur : C’est ça la force des intérêts militaires et commerciaux qui gouvernent notre monde.
Jeune de ma cité, en ce moment, les campagnes pour les législatives sont lancées dans la cité. Là encore les mêmes choses. Qu’ils soient de la mouvance ou de l’opposition, c’est le même refrain. Promesses électorales qui n’engagent que ceux qui y croient avait dit Hagbè. Mais jeune de ma cité tu continues à y croire : Parlement pour trouver emploi à la jeunesse, député pour recréer l’unité nationale. Parlement pour sauver la démocratie, Honorable pour défendre le droit des femmes et des enfants. Ne parlons pas des novices qui tentent leur chance pour la première fois : ils vont construire des écoles et des centres de santé. Ils vont donner l’eau et l’électricité. Ils se mélangent les pédales. Bref jeune de ma cité, les mêmes choses. Le monde bouge mais rien ne change. La dynamique est si forte et donne des céphalées.
Jeune de ma cité, et toi-même dans tout ce tsunami. Tu cours d’un meeting à un autre. Tu tapes là où ça sonne le plus. Tu cours, tu te bats pour un sandwich, pour quoi encore ? Ma chronique n’est pas pour faire l’éloge de ces gadgets qui font courir femmes, hommes et enfants au cours de ces périodes de fortes mobilisations. Tu es invité à voter ‘’ le sang’’, car on est mieux servir que par soi-même ou les siens. Tu es invité à voter contre le régionalisme : c’est triste ! Car ceux qui te parlent de régionalisme te demandent de ne pas voter pour l’autre parce qu’il est d’ailleurs. Qui est régionaliste et qui ne l’est pas ? Alors soyons un peu sérieux.
Jeune de ma cité, le monde bouge mais rien ne change parce que toi et moi, nous confions la gestion de notre vie à des gens qui ne s’y connaissent pas vraiment. Notre dette nationale astronomique est attribuable, en majeure partie, à des politiciens peu instruits et à des fonctionnaires du gouvernement qui prennent des décisions, sur le plan financier, avec peu ou pas de formation dans ce domaine.
Jeune de ma cité, ils seront nombreux à remplir l’hémicycle : diplômés de hauts écoles, universitaires, marchands et marcheurs, vendeurs et commerçants, petits diplômés parvenus, opportunistes, vieux et vielles ; mais quatre ans après, on serait au même niveau : Rien n’aurait bougé malgré la forte dynamique du monde. Et nous allons reprendre les mêmes festins.
Jeune de ma cité, à la semaine prochaine.
Tkp


La maltraitance des enfants: un fléau social qui se banalise

Partout dans le monde entier, la maltraitance des enfants est devenue un phénomène banal. Victimes innocentes et silencieuses des guerres qui éclatent partout, ils meurent dans une indifférence totale. Ailleurs, ils sont utilisés comme des kamikazes, s’ils ne sont pas mis en scène pour tirer une balle dans la tête d’innocents otages.
Mais plus que ces mises en scène de la torture psychologique dont les enfants sont victimes, c’est la maltraitance organisée entre les quatre murs de nos concessions qui étonnent et qui font froid dans le dos.Les enfants affamés du matin au soir, des enfants sur-utilisés sur les chantiers de construction et dans les marchés. Des enfants qui sont vendus à des tierces du Bénin, au Gabon, en passant par le Nigéria. De nos jours ce trafic humain humiliant fait son chemin et son contrôle échappe aux institutions gouvernementales et non gouvernementales qu’elles soient nationales ou internationales.
Pour lever le voile sur ce phénomène horrible qui a malheureusement cours dans nos maisons au mépris des droits nationaux et internationaux qui protègent les enfants, j’ai publié le roman « CEDOTODE ou une enfance brisée » à Cotonou en septembre 2013. Ce roman explique les contours du phénomène de la maltraitance des enfants au Bénin, et dans la sous région ouest africaine. Le lecteur à travers cette oeuvre littéraire va découvrir la culture béninoise dans son double rôle d’encouragement et de dénonciation de ce fléau.
A travers ce roman, le lecteur pourrait trouver quelques réponses à la question de savoir pourquoi des adultes font souffrir des enfants dont ils ont la charge. Tous les défenseurs des droits des enfants doivent se procurer cette oeuvre pour affermir leurs idées et se renforcer dans la grande lutte pour le bonheur des enfants partout sur la terre. Le roman est mis en vente en promotion à 2,29 EURO en ligne sous version kindle sur amazon.fr ou amazon.com avec le lien:https://www.amazon.fr/CEDOTODE-OU-UNE-ENFANCE-BRISEE-ebook/dp/B00FTZ8WM4/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1428073503&sr=1-1&keywords=cedotode
Mobilisons-nous tous pour le bonheur des enfants.
Photo couverture roman


L’ Ex président sénégalais Me Abdoulaye WADE, donne sa vie pour sauver son fils karim

Ils étaient nombreux ce Mercredi 04 Février 2015 à rallier la place Obélisque de Dakar pour répondre à l’appel hebdomadaire de leur leader me Abdoulaye WADE.
Ces nombreux militants du PDS sont venus soutenir une fois encore le Président WADE dans la lutte engagée pour sortir son fils Karim des mailles de la justice sénégalaise. Il faut rappeler que karim WADE, fils de l’ancien président sénégalais,et ex ministre de la république, est en prison depuis plusieurs mois pour enrichissement illicite.
Ainsi par ces mobilisations, Me WADE demande que son dossier soit transféré à le Haute cour de Justice ou devant le tribunal correctionnel, au lieu d’être jugé par la CREI , une cour dont il ne reconnaît pas la légitimité. Me WADE soutient qu’il donnera sa vie poUr sauver son enfant, car un père qui ne défend par son fils est un lâche dixit Me Wade. Suivons quelques images du rassemblement: Rasemblement P.D.S
Rassemblement P.D.S (2)
Rassemblement P.D.S (4)
Rassemblement P.D.S
Rassemblent P.D.S


Quand le vélo transforme la vie de tout un peuple !

Vélo, ou bicyclette, il réveille de beaux souvenirs d’enfance dans la mémoire de tout le monde.
Vélo, enfant, tout le monde a rêvé d’en avoir un pour soi, et pour soi seul.
Vélo, comme cadeau de Noël, tous les enfants l’espèrent.
Vélo, comme cadeau d’anniversaire de la part d’un oncle ou d’une tante, tous les enfants le souhaitent.
Vélo, moyen simple de déplacement, qui revêt tout un symbole au Bénin.
Vélo, souvent assimilé à tort à la pauvreté, il a pourtant résisté au temps, pour impacter tout le peuple béninois et entraîner d’importantes améliorations dans la vie socio-communautaire.
Vélo, dans les années avant 1960, il servait au transport des denrées alimentaires et des marchandises, depuis les maisons jusqu’aux marchés. On le nommait «Taxi Kanan 1*». En ce temps, c’était le seul moyen de transport disponible pour la plus grande partie de la population. Les véhicules appartenaient aux plus nantis et aux autorités coloniales. De nos jours encore, même si les taxis motos lui ont un peu ravi la vedette, le vélo sert toujours à transporter les marchandises jusqu’au marché. C’est le moyen de transport le moins cher pour les vendeuses aux marchés du Bénin.

Un cycliste transportant un panier d'akassaau marché Ouando, Porto Novo, Bénin, Typique TAXIKANANUn cycliste transportant des sacs de farine de blé, au marché Ouando, Porto Novo, Bénin

Un cycliste transportant plastiques de bouteilles vides au marché Ouando, Porto Novo, BéninUn cycliste transportant duu poisson fumé, au marché Ouando, Porto Novo, BéninUn cycliste transportant tas de tomates au marché Ouando, Porto Novo, Bénin
Vendeur de sucette utilisant son vélo comme moyen de transport et de vente ambulatoire Vendeur de sucette sur vélo à Porto Novo, Bénin, 2

Vélo, moyen de déplacement indispensable pour tout élève en zone rurale et même en ville. Moins cher et très accessible pour les parents, ces derniers n’hésitent point à en offrir à leurs enfants, soit pour les féliciter pour leur performance à l’école, suite au succès à un examen, soit pour réduire les distances entre l’école et la maison.
Vélo, tu fais la joie de l’élève. Fier,  l’élève t’agrippe pour se diriger au collège le matin, et le soir monte sur toi pour se diriger vers les concessions-dortoirs. Tu excites la jalousie de celui qui ne te possède pas, et tu crées l’émulation chez celui qui veut te posséder. Tu fais la fierté de l’élève studieux.
Elève allant à l'école à vélo, à Vakon, Porto Novo, BéninElève fille sur vélo allant à l'école à Vakon, Porto Novo, BéninVélo sur la cour du CEG Vakon, Porto Novo, Bénin
Vélo, tu n’échappes à l’usage de personne. Même les amoureux trouvent leur plaisir à te piloter. Tu ne demandes point de carburant, pas de dépenses particulières. Juste la volonté de savourer ce plaisir de te pédaler en compagnie de l’être aimé. Avec toi, vélo, pas de distance infranchissable, on associe plaisir et amour grâce à toi, vélo. Mieux qu’une épouse, tu restes fidèle à ton partenaire, toujours prêt à l’usage sans poser de conditions ni de questions.
Amoureux sur vélo dans une rue béninoise
Vélo, tu as fait la joie de nombreux cyclistes. Qu’il soit sportif de haut niveau ou simple amateur, tu es un moyen très pratique. Le cycliste a du plaisir à te piloter. Au son de ta clochette, il glisse entre les usagers de la route, avale les kilomètres un à un, sans laisser de trace de fumée, sans pollution et sans retard. Tu ne connais point d’embouteillages, tu files, files et files encore.
Vélo, tu as cessé d’être symbole de pauvreté, pour rester le moyen de déplacement le plus sûr, le plus écolo et le plus pratique. Tu allies plaisir et santé. Longue vie à toi. Vélo !
Uncycliste âgé dans les rues de Porto Novo, Bénin

*Kanan 1 : pâte locale fabriquée à base de maïs et consommée dans le sud Bénin, notamment dans la région de Porto-Novo, la capitale du Bénin. Egalement dénommée« akassa »,  elle signifie, en langue française, amidon de maïs.