Tokpanou KOUDJO

Bénin: Campagne électorale pour les présidentielles, la revue de presse de ce jour.

La revue des titres des journaux, l’autre faç0n de faire de l’information une priorité. Suivons à travers ce recueil de journaux, l’actualité de la campagne électorale pour la présidentielle du 06 Mars 2016 au Bénin.

le lieutenant de la RUPTURE, associé au candidat Patrice Talon, aurait peur d'un KO au 1er tour du candidat de la mouvance présidentielle.
le lieutenant de la RUPTURE, associé au candidat Patrice Talon, aurait peur d’un KO au 1er tour du candidat de la mouvance présidentielle.
Le candidat Adjavon Sébasttien avec son lieutenant He Rachidi Gbadamassi, mobilisent l'attention de la presse
Le candidat Adjavon Sébasttien avec son lieutenant He Rachidi Gbadamassi, mobilisent l’attention de la presse
Le candidat Lionel Zinsou en marcheting politique dans le grand marché international de Dantokpa
Le candidat Lionel Zinsou en marcheting politique dans le grand marché international de Dantokpa
Le candidat de la Rupture Patrice talon fait du charme politique en dix points
Le candidat de la Rupture Patrice Talon fait du charme politique en dix points
Le candidat Adjavon en démonstration de force politique.
Le candidat Adjavon en démonstration de force politique.
Le maire de Ouidah, Sévérin Adjovi, chercherait toujours une chaise pour faire asseoir son choix pour l'élection présidentielle.
Le maire de Ouidah, Sévérin Adjovi, chercherait toujours une chaise pour faire asseoir son choix pour l’élection présidentielle.
Les candidats Aké Natondé et Atao Hinnouho: Deux jeunes dans la course pour la Marina
Les candidats Aké Natondé et Atao Hinnouho: Deux jeunes dans la course pour la Marina


Présidentielle au Bénin : la campagne électorale commence

L’élection présidentielle prévue pour mars 2016 au Bénin est entrée dans son dernier virage. A partir d’aujourd’hui, débute sur toute l’étendue du territoire nationale la campagne électorale.


La grande certitude

Il n’y a plus de doute. Le 6 mars 2016, le corps électoral béninois ira aux urnes pour le premier tour de l’élection présidentielle afin de désigner le successeur du président Boni Yayi, l’homme du changement et de la refondation.

Deux semaines de mobilisation, de sensibilisation, d’agitation, d’insomnie et de pollution vocale. Tous les candidats, en tout cas pour ceux qui en ont les moyens, doivent parcourir toutes les contrées du pays pour inviter le peuple et surtout le bas peuple, à voter pour tel ou autre candidat, présenté comme étant le meilleur, le messie, le sauveur.

Les promesses électorales

C’est en cette période que les villageois de mon cher et beau pays le Bénin, voient plus de grosses cylindrées circuler dans les grandes campagnes. En l’espace de deux semaines, le pauvre agriculteur de mon village prend de la valeur et fait monter les enchères. Tous les candidats viennent solliciter son suffrage avec les nombreux salamallékoun. Subitement tout le monde s’intéresse à sa condition de vie : pour l’eau potable qui manque dans le village, on promet d’en faire le forage. Pour le centre de santé qui n’existe pas, dès qu’on aura le pouvoir on va y envoyer le meilleur médecin du pays. Pour l’école qui a connu son dernier instituteur depuis dix ans, à la prise du pouvoir par notre candidat, on viendra construire la résidence du directeur d’école. Bref, c’est la période de toutes les promesses démagogiques et malheur à celui-là qui osent croire en celles-ci. En tout cas comme l’avait si bien dit l’actuel président de l’Assemblée Nationale, les promesses électorales n’engagent que ceux ou celles qui  croient en elles.

Mais la population a tout compris depuis et sait qu’après cette période, il n’y a plus rien à espérer de ces farceurs qui en l’espace de quelques jours se transforment en bon samaritain. Alors elle en profite pour soutirer le plus possible à ceux qui se présentent à elle : tee-shirt, argent, vivres et denrées alimentaires, moyens de transport et de communication. Tout y passe. Pourvu que le candidat donateur croit que son vis à vis est sincère, il en donne : grand marché de dupes.

Les premières images de la campagne

Pour vous faire vivre les premières heures de cette campagne, je vous propose la sélection de quelques photos illustratives.

les Zémidjan ou conducteurs de moto à deux roues, moyens de communication politique très utilisés en cette période de campagne électorale
les Zémidjan ou conducteurs de moto à deux roues, moyens de communication politique très utilisés en cette période de campagne électorale
Un électeur vérifiant ses données sur sa carte d'électeur
Un électeur vérifiant ses données sur sa carte d’électeur
Le candidat Sébastien Adjavon prenant un bain populaire lors d’un meeting dans un stade de la place
Le candidat Lionel Zinsou délivrant un message politique
Le candidat Sebastien Adjavaon en deplacement politique

 

Le candidat Pascal Irenée Koukpaki saluant la foule lors d’une sortie politique

 

Le candidat Lionel Zinsou saluant la foule lors d'un déplacement politique
Le candidat Lionel Zinsou saluant la foule lors d’un déplacement politique
Panneau géant illustrant le candidat Koukpaki
Les vodouns se font aussi inviter dans la campagne. Ici le fétiche Zangbétô ou gardien de la nuit lors d'un meeting politique
Les vodouns se font aussi inviter dans la campagne. Ici le fétiche Zangbétô ou gardien de la nuit lors d’un meeting politique

 


La couleur de la peau divise les béninois.

A la veille de la campagne pour l’élection présidentielle de février 2016 au Bénin, aucune question n’aura agiter autant l’opinion publique que la question de la couleur de la peau du premier ministre Béninois, Lionel Zinsou qui divise à n’en prendre garde le peuple béninois.


– Martin Luther King dans l’insomnie.

Je nous  croyais à l’abris de ces questions que j’ai toujours pensé être réservées jusque là aux pays occidentaux qui lutte chaque jour contre les problèmes de migration et de couleur de la peau. J’ai toujours cru que le problème social que pose la couleur de la peau n’avait sa signification réelle qu’aux Etats Unis, où nous savons que beaucoup de luttes historiques ont été faites pour banir les inégalités sociales liées à la couleur de la peau d’un citoyen. Le pasteur Martin Luther King verrait son paisible sommeil de l’au-delà être pertubé à l’idée de savoir que sur la terre africaine et plus précisement au Bénin, avoir une peau claire, métissée ou café au lait, pourrait constituer une barrière pour accéder aux hautes fonctions républicaines, ou juste jouir des droits du citoyen. Et pourtant c’est ce qui se discute à tous les coins de rue depuis que le franco-béninois ou le bénino-français Lionel Zinsou a osé accepter briguer la magistrature suprême en remplacement du président actuel Yayi Boni.

– Seul argument contre sa candidature.

Mon père m’a toujours défendu de faire la politique. En effet selon lui, c’est le jour où tu rentres en politique au Bénin, que tu connais ta vraie histoire de vie que les gens te racontent. Lionel Zinsou aussi en a eu pour son compte. Les gens ne l’ont pas râté. Certains trouvaient qu’il n’est pas le fils de son père, d’autres avançaient qu’il est plus long c’est à dire plus élancé que les membres de sa famille, quand la grande majorité de ses détracteurs clamaient qu’aucun métisse franco-béninois n’est point assez clair comme lui. La dose de métissage est si élevée qu’on ne saurait l’accepter comme président de la république et donc la cour constitutionnelle devait invalider sa candidature. Pauvre béninois. Quand tu décides de tuer, tu le fais sans arme. Ta bouche seule te suffit.

– Lionel Zinsou plus que jamais serein.

Mais en face de toutes ces calomnies, le candidat Lionel Zinsou n’a jamais perdu son calme. A la limite il ne répond même pas à ses détracteurs. Le chien aboie la caravene passe. Ici, la précampagne bât son plein, la couleur de sa peau continue d’occuper ses adversaires quand lui continue d’expliquer à la population qu’il faut apporter de la lumière et de l’énergie dans toutes les familles, qu’il faut assurer aux zémidjans la securité sociale, et qu’il faut réorganiser l’economie rurale, base du développement du pays.

Au soir du jour de l’élection présidentielle, nous verrons entre ses détracteurs et lui. à qui le peuple donnerait son suffrage.

Franco-béninois, le prmier ministre du Benin ne réponds pas aux attaques concernant la couleur de sa peau
Le candidat des forces coalisées pour l’élection présidentielle de 2016 au Bénin.

Que le peuple gagne. C’est ça la démocratie.

 


La précampagne pour l’élection présidentielle bât son plein Au Bénin.

Le 06 Avril 2016 le Bénin va fermer une page importante de son histoire politique: dix ans du régime Yayi, du changement à la refondation. Le chef de l’Etat actuel va passer le témoin à celui qui sera élu au suffrage universel ce 28 février 2016. Actuellement c’est la précampagne qui occupe toute la classe politique.


 

– Un départ plus que certain.                                                                                                                                       La volonté du peuple aura euu raison des manigances souteraines pour une révision  de la constitution béninoise par  le président Boni Yayi. Bien que tous les Béninois soient conscients des insuffisances de la loi fondamentale actuelle, nombreux sont ceux qui ne souhaitent pas qu’elle soit revue à la fin du règne du président sortant. En effet, beaucoup craignent que le virus de la  » révision opportuniste » n’infecte le président Yayi à l’instar de ses pairs du continent. Dès lors la précampagne pour l’élection présidentielle ouvre des opportunités à tous les candidats de venir vanter leur mérite.

-La précampagne dans toute sa fièvre.                                                                                                                      Le fauteuil du chef est vacant. Boulevard ouvert pour les nombreuses intentions de candidatures. C’est ainsi que nous avons vu des candidats de toutes sortes. Il en avait de fortement serieux, comme le premier ministre actuel, l’ex premier ministre et les deux milliardaires d’hommes d’affaires. Par contre il en aussi de ridicules qui n’ont pu valider leur candidature à la CENA, pour plusieurs raisons, parfois pour defaut de certificat de résidence ou encore defaut des 15.000.000 de ccaution.                                                                                                                                                                          La  précampagne battant son plein, nous assistons à plusieurs ralliements. De nouvelles configurations politiques se mettent en place. Les grands candidats qui rallient à leurs causes de grandes forces sont notamment par ordre de manifestation de ralliement:

– Lionel Zinsou, le premier ministre franco-béninois.

Le prmier ministre à gauche investit candidat du parti PRD de me Houngbédji Adrien, président de l'assemblée nationale, le samedi 30 janvier 2016 à Porto Novo
Investiture du candidat Lionel Zinsou par le PRD, le parti du président de l’Assemblée Nationale

Il a pu rallier à sa cause, entre autres formations politiques, le PRD, parti du president de l’Assembléée Nationale et la RB, le parti du maire de la ville de Cotonou.

–   L’autre candidat qui voit autour de lui du monde se constituer est l’ex premier ministre Pascal Irené Koukpaki. L’UNDP de l’ex premiere secretaire parlementaire a rallié son bateau, tout comme beaucoup d’autres mouvements politiques.

Le candidat Koukpaki en démonstration de force politique
Grande manifestation de soutien de soutien pour PIK a l élecction présidentielle

Ici c’est l’espoir que la vague jaune l’emporterait au soir du 28 février 2016. Dans cette même foulée de grands rassemblements  autour des candidats, nous ne pouvons oublier la vague bleue du magnat des produits congelés. Le président Sébastien Adjavon au pouvoir scandent ses sbires. Son implication active dans l’économie béninoise lui crée une bonne influence sur le peuple. Beaucoup de partis se sont aussi ralliés à lui tel que le FDU de l’ex président de l’Assemblée Nationale, le professeur Koffi M. Nago.

L'espoir des partisans de seba de le voir devenir president de la republique
les militants de adjavon lors de sa declaration de candidature

Pour le moment donc la fièvre électorale monte et le thermomètre risque d’exploser. Partout dans les rues et les quartiers, c’est des réunions, des rencontres politiques. Tout le monde participe aux débats. Le peuple attends celui qui offrirait plus de jetons de présence aux réunions. On ne parle pas d’achat de conscience mais plus tôt de petits sous de rien du tout pour le déplacement et ‘acheter de l’eau à boire. Quand le politicien devient subitement généreux, il faut en profiter. Et le peuple a tout comprit. Vivement que le meilleur président gagne pour qu’enfin le peuple prenne son envol.

Tkp

 

 

 


Le Général-Président-Pasteur St Mathieu s’en est allé avec tous les secrets.

Le Bénin a perdu son président le plus connu et qui aurait passé le plus de temps au pouvoir. En somme 27 ans de pouvoir pour celui-là qui aura marqué de sa gestion plusieurs milliers de Béninois. Il s’en est allé à la demeure éternelle, le samedi 12 Décembre 2015, emportant avec lui tous ses secrets dont le peuple aurait aimé qu’il soit retiré un petit coin de voile. 


1- Historique

Le 26 octobre 1972, la République du Dahomey  se réveilla sous les tintamares des chansons militaires à la radiodiffusion nationale.  Par la voix ferme d’un commandant de l’armée dahoméhenne, Mathieu Kérékou, les militaires annoncent la fin du Conseil Présidentiel, monstre à trois têtes qui dirigeait jusque-là le pays.Le Dahomey fut le seul pays au monde à connaître ce système de gestion des affaires de la République, de façon alternative chaque deux ans par trois présidents. Quel génie du peuple dahoméhen?

Le communiqué annonçait dès lors la création du Groupement Militaire Révolutionnaire (GMR) présidé par le Commandant, futur grand camarade lutte, Mathieu Kérékou.

2-La période révolutionnaire.

Après sa prise de pouvoir par les armes, le commandant va orienter l’idéologie de gestion du pays sur la voie du marxisme – léninisme. Ce fut la période révolutionnaire. Toutes les structures de l’Etat furent nationalisées, les sociétés des expatriées sont repris dans le giron de l’Etat et l’initiative privée réduite à sa plus simple expression. Tout appartenait au peuple  depuis le pouvoir jusqu’ à la plus petite parcelle perdue dans un coin du village le plus profond. Tout le monde est devenu camarade, depuis le président, nommé le Grand camarade de Lutte jusqu’aux parents à la maison, où les enfants appelaient leurs pères: camarades papas et leurs mères: camarades mamans.

Au cours de cette période révolutionnaire, la répression fut l’arme la plus utilisée et la privation des libertés individuelles est monnaie courante. Nombreux sont les Béninois qui ont péri dans les prisons du régime dont les plus célèbres sont: Ségbana, Petit Palais. Ceux qui avaient la chance ont pu s’évader quand beaucoup d’intellectuels et autres réactionnaires ont préféré vivre à l’exil.

3- Les secrets du commandant

L’objectif réel de ce billet n’est pas de revenir sur les périodes sombres de la révolution. Mais de rappeller à l’opinion nationale et internationale qu’il y a beaucoup de secrets avec lesquels le Général est parti dans l’eau-dela. Le peuple aurait aimé avoir sa part de vérité sur l’affaire KOVACS. La jeune génération aurait aimé savoir comment son ami Michel Aikpé fut assassiné. Le Général est parti en se taisant sur les grosses affaires de pillage de l’économie nationale, les banques nationales qui sont dépouillées, les disaparitions des adversaires dans les prisons«  dorées«  du régime PRPB.

Le Grand camarade de Lutte a disparu laissant derrière autant de sujets qui susciteront pour longtemps des questions dans l’esprit de ses concitoyens.

Mon espoir est qu’il ait laissé des mémoires qu’on pourrait parcourir pour mieux connaitre l’histoire et les secrets de la gestion du pouvoir.

Le Grand camarade de Lutte est mort. Vive le Général

Prêt pour la Révolution, la Lutte continue.

Bon voyage à l’illustre disparu

Derniers hommages à Kerekou
Derniers hommages à Kerekou
Enterrement du General Mathieu kerekou
Enterrement du General Mathieu kerekou


Nostalgie climatique, poème d’un défenseur de la nature qui s’adresse à ses comtemporains.

Le monde ne cesse de se dégrader; dégradation résultant des actions néfastes de l’homme sur son environnement. L’homme dans son désir de dominer le monde a oublié qu’il n’est qu’un des multiples éléments qui composent la nature et qu’il doit négocier avec les autres éléments.  Mais Hélas!

Ecoutons la voix de  cet défenseur de la nature, démuni devant les atrocités imposées à la nature.


Peuples de la Terre, Frères de l’autre bout du monde, de l’Amazonie et du Bénin. Voisins de l’autre rive de l’Atlantique et de la Méditerranée, nos enfants et nos petits enfants ne vivront pas sur la terre que nous avions connue.
Qui leur racontera la vie de l’autrefois, harmonieuse avec la nature, en respect des traditions de la forêt et soucieuse du devenir du bien commun, dame Nature ?
Qui leur dira qu’autrefois nous parlions le langage des animaux et décodions les empreintes des pas des éléphants pour nous orienter dans la forêt ? Trouvez- moi quelqu’un pour dire aux générations futures que jadis nous connaissions la vertu des plantes et l’utilisions pour nous soigner. Nostalgie.
Peuples de la Terre, frères de l’autre bout du monde, de l’Amazonie et du Bénin. Voisins de l’autre rive de l’Atlantique et de la Méditerranée, qui pourra raconter à nos enfants et petits -enfants que le marin sans boussole, avec sa connaissance des saisons et du climat naviguait de l’Amérique à l’Afrique et de l’Afrique à l’Asie. Nostalgie.
Peuples de la Terre, frères de l’autre bout du monde, de l’Amazonie et du Bénin. Voisins de l’autre rive de l’Atlantique et de la Méditerranée comment expliquer à nos enfants et petits-enfants que notre génération a réussi à briser l’harmonie entre dame nature et nous, harmonie que nos pères nous ont laissée en héritage. Comment expliquer aux générations futures que par nos mains et nos dents, nous avons réussi à créer un monde où vivre en symbiose avec la nature devient un problème. Nous avons réussi à faire de notre planète un enfer. Qui pourra l’expliquer aux générations futures ? Nostalgie.
Peuples de la Terre, frères de l’autre bout du monde, de l’Amazonie et du Bénin. Voisins de l’autre rive de l’Atlantique et de la Méditerranée, la révolution industrielle nous a conduit à une industrialisation galopante de nos cités.
Nous avons puisé du pétrole partout dans le monde pour alimenter nos grosses usines. Nous avons pollué l’environnement de carbone. Nous avons libéré dans la nature du gaz non recyclable, les gaz à effet de serre qui nous enserre. Qui pourra l’expliquer aux générations futures ?
Nous avons détruit nos forêts pour ériger de grands buildings et construire de nouvelles villes. Nous avons détruit nos forêts pour faire des papiers et alimenter nos grandes imprimeries. Nous avons détruire l’équilibre naturel de la planète. Qui pourra l’expliquer aux générations futures ? Nostalgie.
Peuples de la Terre, frères de l’autre bout du monde, de l’Amazonie et du Bénin. Voisins de l’autre rive de l’Atlantique et de la Méditerranée, dites-moi comment dire aux générations futures, que nous sommes responsables des changements climatiques ?
Oui nous sommes responsables du décalage des saisons. Oui nous sommes coupables de la montée des eaux de nos océans et de la fonte des massifs glaciers. Nous sommes complices de l’érosion côtière qui engloutit nos villes et nous menace d’extinction.
Nous sommes auteurs et coauteurs, de la canicule qui étouffe et qui emporte sur son passage des êtres qui nous sont chers. Comment expliquer aux générations futures que nous sommes complices de la mort de nos parents emportés par les tsunamis et ces forts orages qui frappent nos régions ?Nostalgie.
Peuples de la Terre, frères de l’autre bout du monde, de l’Amazonie et du Bénin. Voisins de l’autre rive de l’Atlantique et de la Méditerranée, qui peut expliquer à nos enfants et petits-enfants que néanmoins, nous avons essayé de trouver des solutions au problème. Beaucoup de sommets furent organisés pour endiguer le mal ? De la conférence de Rio à la COP 21 de Paris, nous avions pris de solides résolutions et faire de belles promesses qui trainent à se concrétiser. Comment expliquer aux générations futures que les promesses de fonds faites, ne sont rien d’ autre que déshabiller Paul et habiller Pierre ? Nostalgie.
Peuples de la Terre, frères de l’autre bout du monde, de l’Amazonie et du Bénin. Voisins de l’autre rive de l’Atlantique et de la Méditerranée, j’ai la nostalgie de ce temps jadis, où revenant de la ville pour les vacances je pouvais chanter :« Qu’il est gai de voguer sur le lac Ahiémé quand le temps est serein fredonnant un refrain. Les pêcheurs enjôlés, jettent leurs filets. La barque va très vite, rame par rame et nous rapproche de la berge. A l’autre bord de la rive, cocotiers et palmiers forment un beau pâturage vert».
Nostalgie, J’ai la nostalgie !


Les changements climatiques occupent les dirigeants du monde à la COP 21 loin des véritables dégâts causés par le phénomène

Le 30 Novembre 2015 s’est ouverte à Paris, la conférence internationale sur le climat et les changements climatiques.Le président Français, François Hollande et ses pairs du monde entier, vont réfléchir aux voies et moyens pour réduire d’ici 2030, le réchauffement climatique de 2 degré.


 

  • Les véritables dégâts climatiques

Depuis quelques décennies les effets palpables des changements climatiques dans nos régions. Les agriculteurs évoquent les modifications survenues dans le rythme des saisons. A Vakon, dans la région arachidière de notre pays, la grande saison des pluies chevauchent la petite saison, et les périodes de sécheresse ne correspondent plus à ceux que nos grands-parents ont connu dans leur jeunesse. Les saisons de récoltes se confondent de nos jours aux périodes des fleurs, du coup la production agricole connaît une baisse drastique. De même les cultures de contre saison, à savoir le mil, le sorgho, le mais ne peuvent plus être produites, car les saisons ne sont plus clairement définies et la pluviométrie est perturbée. La conséquence directe, est donc le risque de la famine qui plane sur notre pays. Des changements climatiques et gaz à effet de serre, à nos plats, vous voyez donc qu’il n’y a juste qu’un pas à franchir.
Dans le bassin céréalier de Ouinhi, les constats ne sont pas moins tristes. De vastes étendues de cultures submergées par l’eau des dernières pluies. Rien à espérer de tout cet colossal investissement financier réalisé par les pauvres agriculteurs sur fonds de crédits bancaires. Qui va les dédommager ?
Un autre domaine pour illustrer les effets des changements climatiques sur notre vie quotidienne est celui de nos amis pêcheurs. Les pêcheurs sont confrontés à une modification de l’écosystème marin sur nos côtes. Autrefois de Janvier à Mars, le courant marin est chaud, ce qui permet la migration des poissons vers nos côtes et donc la population halieutique augmente et il y a quantité importante de poissons à pêcher. Mais à quoi assistons-nous depuis un temps ? Il y a dans nos eaux marines, une rencontre inattendue de deux courants marins. Celui venu de l’océan indien et celui bien sûr venu de la côte ouest américaine. La rencontre de ces deux courants, n’étant pas propice à la vie aquatique, il se trouve donc que sur nos côtes, il n’y a plus de population halieutique. Pas de poissons, que va chercher le pêcheur sur la mer ?
Du côté de nos amis, les bergers de la région de Karimama, c’est le même constat amer. Le bétail est décimé. Ici se combinent deux effets du réchauffement climatique. D’un côté, il a l’avancée galopante du désert. Les pâturages autrefois verdoyantes sont brûlés par le soleil, et disparaissent à grande vitesse. Le fleuve Niger se rétracte de plus en plus dans son lit et s’assèche. Alors pas de pâturage et pas d’eau. On ne peut qu’assister à ce que nous voyons : des carcasses de bêtes qui jonchent les régions.
Donc le problème de réchauffement climatique n’est pas une vue d’esprit. C’est une question réelle qui se pose à nous et qui va se poser aux générations futures. Dans le domaine de la santé aussi, les problèmes ne manquent point. Les médecins annoncent la découverte dans nos contrées de nouvelles maladies qu’on pensait autrefois ne concerner qu’une tranche de la population du monde. Les affections allergiques augmentent, les bronchopathies obstructives chroniques touchent un plus grand nombre de patients pour ne donner que ces exemples.

  • Tentative de résolutions et fausses promesses

Alors que faire devant ce tableau alarmant ? Allons-nous céder à la panique ? Bien sûr que non. Et c’est justement dans ce contexte et comme un seul homme tous les gouvernant du monde se sont réunis à la COP 21 de Paris pour trouver des solutions idoines et immédiates à la problématique du réchauffement climatique.
D’abord c’est louable de constater que les pays africains partent à cette COP 21 de façon unanime. Ainsi dit, l’Afrique demande aux pays développés, industrialisés de réduire leur production en carbone et surtout de dédommager les victimes : la politique du pollueur-payeur. Le porte –parole des présidents africains, le président Béninois Boni Yayi, propose la création au sein de l’ONU d’un organe de régulation et de suivi des accords doté de capacité de sanction.
Quant à la France, elle fait la promesse d’augmenter son aide aux pays africains. Réduire la déforestation et la désertification des pays africains est l’une des solutions envisagées. La France propose deux milliards d’euro sur les dix ans à venir au profit des pays sahéliens.
Le groupe des pays émergents ne proposent encore rien à cette COP 21 car ils estiment que toute résolution qui demande une réduction de l’industrialisation, aura in impact inévitable sur leur processus de développement. Quant aux USA , en tête des grands pollueurs, on attend encore de véritables propositions pouvant faire avancer les négociations.

La COP 21, une réunion encore de plus sur les changements climatiques? Seul l’avenir nous le dira.



 


Mondoblogueur peut être gaou mais jamais yanta.

Dans un groupe quand on pose une question qui n’est pas claire,il faut demander de précision.


Premier jour des mondoblogueurs au pays de « Nulle part ». Un samedi après midi très clément que seule la ville de « Ne dit pas mon nom » sait offrir à ses paisibles habitants. Le vent soufflait léger sur la ville, atmosphère ni trop chaude ni trop froide. Le voyage fut long pour certains voire très long pour d’autres. L’Afrique est le seul continent au monde, où les vols aériens sont effectués comme dans des cars rapides ou les gbacas chez nos amis les gaou. Trop d’escales, il faut s’arrêter dans chaque pays pour prendre des passagers. Ainsi au bout du rouleau, voici le passager qui descent éreinté et totalement cassé. Bref apès ce voyage long et fatiguant, les mondoblogueurs ont eu droit à un déjeuner chez tata chantou. Certains ont préféré aller faire une petite sieste quand d’autres ont cru bon aller s’acheter une puce de téléphone et de crédits pour donner des nouvelles de la famille.

Un peu plus tard vers la soirée, voici nos nouveaux blogueurs venus s’asseoir dans la paillote centrale de chez tata chantou. Quoi de plus normal. Il faut faire connaissance. Faire le brassage. C’est ainsi que j’ai rencontré mes amis de la Côte d’Ivoire, « Gbè est mieux que dra« , celui d’ Au pays des éléphants sans oublier les Togolais et les Maliens. L’ambiance était bon enfant et on causait comme de vieux amis lycéens qui se réjouissent de la victoire présidentielle de leur ami Roch Kaboré de Ouaga. Jusque là personne n’est encore gaou encore moins yanta.

Mais subitement une question fusa de devant et on cherchait à savoir <<tu prends quoi?>> On demandait ainsi la boisson préférée de chacun. Certains optaient pour la bierre  » gazelle », d’autres laissaient leur penchant s’épandre du côté des sucreries. Le drame allait survenir bientôt. En effet on avait pas encore atteint la moitiée de nos bouteilles quand tata chantou, flanquée de son gérant, vint pour faire le point des conso. Il faut payer. Mais qui va payer? Nous on nous a demandé ce que nous allons boire et non si nous avons de l’argent pour boire quelque chose. On a répondu à la question qui nous a été posée. Heureusement que le mondoblogueur était fliqué. Il a donc payé, sinon c’est pas gazelle qu’il allait boire mais saurait été une coupe de honte. Mondoblogueur est peut être gaou mais jamais yanta.

Ici sous les tropiques quand tu demandes à quelqu’un ce qu’il va boire, c’est toi qui prend en charge la bouteille. Ici sous les tropiques tu ne peux pas inviter une go dans un restau et faire five/five ou cinquante cinquante? Non c’est toi qui assumes les 100%. C’est cela le gentleman.

Bref désormais que les questions soient bien précises, claires et sans ambiguité. Et toi aussi mondoblogueur quand tu ne comprends pas une question, pose des questions pour mieux  comprendre et ne pas te faire gaou, puis yanta.

Mais pour le moment mondoblogueur est peut être gaou mais jamais il ne sera yanta.

 

 


Contre vents et marées, ils sont tous arrivés

Ce week-end du 28-29 novembre 2015, les nouveaux blogueurs de mondoblog ont démarré leur formation.


Malgré l’angoisse qui persiste après les attentats de Paris, les nouveaux lauréats du concours Mondoblog ont sacrifié à la tradition de se réunir dans une capitale africaine pour se former à l’outil du bloguing.

Venus de toutes les parties du globe, ils se sont donné RDV au pays de « Nulle part » dans la capitale de « Ne dis pas mon nom ».. Ainsi j’ai pu rencontrer des amis des quatre coins du continent africain sans compter ceux venus également du Sri Lanka, de l’île Maurice, Madagascar, France, Haïti et des Etats-Unis.

C’est un melting pot culturel formidable à travers lequel chacun est venu avec son expérience de blogueur. Si certains se réjouissent du bonheur reçu à travers mondoblog, j’ai été particulièrement touché par le cas d’une blogueuse tchadienne qui a perdu son boulot du fait de son activité de blogueuse.

En matière de thématique abordé, les sujets s’articulent autour des attentes des blogueurs, leurs projets pour 2015 – 2016, de la présentation de l’interface de la page, de la responsabilité juridique des blogueurs et de l’hébergeur du moteur du bloguing.

Mais pour moi, le plus dur dans cette formation est le respect de la consigne stricte de sécurité sur cette terre d’accueil. En effet, du peu que je connais du caractère des blogueurs, il n’est pas aisé de les enfermer dans des compartiments d’interdits ou de « ne faites pas ceci ou cela ». Combien n’ont-ils pas annoncé à leurs petites copines  » je prends l’avion pour aller dans le pays de « Nulle part » surtout qu’il y a plein de « bleu » du vol d’avion dans le lot. Et comme chez mes amis « gaou et yanta », la nouvelle du chéri voyageur a déjà fait le tour des cours de maison, du quartier, de la ville, du pays et surtout des réseaux sociaux.

Enfin pour le moment la formation suit son cours dans une belle ambiance de convivialité. Un coucou à ma binômière,la belle Guinéenne et surtout mes gratitudes à Mélissa et Manon (les jumelles ratées) et puis à Ziad et à Simon pour leur écoute et sens de l’organisation.

Je souhaite bon séjour à tous les mondoblogueurs.

 


Présidentielle au Bénin : le moment des grands rassemblements politiques a sonné

La précampagne bat son plein en République du Bénin. Dans la perspective de l’élection présidentielle du 28 février 2016, les différents acteurs politiques battent le rappel de leurs potentiels adhérents.


  • La fin du cycle Yayi

Il n’y a plus de doute sur le départ à la retraite présidentielle du président Boni Yayi. Il fait partie des rares présidents africains de cette dernière décennie à vouloir respecter la Constitution de son pays et à quitter le pouvoir au bout de son mandat constitutionnel. Je ne souhaite pas évoquer ici, les anciennes tentatives de révision qui ont pu se tramer entre les députés et l’exécutif. Ce qui est sûr maintenant est que le président Boni Yayi souhaite rendre son tablier présidentiel au soir du 6 avril 2016 et dire gentiment au revoir à son cher peuple qu’il a aimé et a beaucoup servi.

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Mais ce qui est moins sûr est celui qui va lui succéder. Il y a trop de prétendants au fauteuil présidentiel.

  • Les chevaux de départ

Ils sont très nombreux à être annoncés sur la ligne de départ. Je ne permettrais pas de les citer tous. Mais on peut les classes comme suit:

Les grosses cylindrées

Dans cette catégorie, il faut placer les grands challengers : ceux qui sont capables de mobiliser les ressources financières d’abord et puis du monde autour de soi. Si l’on en croit la rumeur, c’est l’actuel premier ministre Lionel Zinsou, venu tout droit de Paris qui ferait l’affaire. D’ores et déjà, le président sortant mobilise son appareil politique autour de celui que l’on a surnommé le « yovo », c’est-à-dire le Blanc. Lionel Zinsou est de père béninois et de mère française.

Les autres grosses cylindrées également sur le point de départ sont : Pascal Irenée Koukpaki, lui aussi a été premier ministre de Boni Yayi. Il vient vendre au peuple une  » Nouvelle conscience » pour le peuple de la misère. N’oublions pas les deux grands opérateurs économiques qui souhaitent aussi apporter leur savoir-faire managérial au développement de leur cher et beau pays. Il s’agit de Adjavon Sébastien qui a fait fortune dans l’agrobusiness et de son compère Patrice Talon le magnat du coton béninois.

Les motos Yamaha 120

Ici, c’est la grande panoplie des candidats ayant occupé d’importants postes par le passé et ayant été mis un peu de côté. On peut compter dans leur rang, les anciens ministres, les anciens ou actuels députés à l’Assemblée nationale, des fonctionnaires internationaux ou autres petits commerçants import-export qui estiment qu’ils ont pu apporter un mieux-être à leur communauté et donc en retour, ils peuvent être élus président de la République. Mais ici la stratégie est connue de tout le monde. Il s’agit de se donner un peu de visibilité à travers cette élection présidentielle puis à négocier plus tard un poste de nomination.

Les mobylettes P50 ou BBCT.

Dans ce dernier lot, il est loisible de remplir le panier avec les candidats qui vont obtenir des scores de 0, 001 %. Ils viendront pleurnicher qu’il y a eu de la magouille. Ces candidats sont les plus nombreux. Inconnus du grand public, ils ne pourront même pas avoir un impact dans leur quartier de résidence.

  • La revue des troupes

Ainsi donc, moins de trois mois avant ladite élection présidentielle, chaque prétendant et son état-major affûtent leurs armes et rivalisent d’ingéniosité pour séduire le peuple et surtout les plus sceptiques. Chacun disposant de moyens selon sa catégorie tente de se faire connaître. Les différents projets de société qui semblent tabler sur les mêmes grands axes thématiques sont soumis aux différents comités de votants.IMG-20151129-WA0005

Mais dans tout ceci, ce qui reste constant est l’attente du peuple en ce qui concerne les milliards à distribuer. En effet, que personne ne se trompe, chez moi on ne vote pas pour un projet de société, on vote pour celui chez qui on a bouffé 200 francs Cfa. C’est triste, mais c’est cela la réalité des élections chez moi. J’espère qu’un jour le peuple discernera l’important et élèvera sa conscience politique.

Mais pour le moment, allons voter pour celui qui a donné le plus d’argent et qui a mieux distribué bidons d’huile et sacs de riz. Que veut le peuple ? Le pain et la paix: les deux P.