La sorcellerie en Afrique, mythe ou réalité?

Article : La sorcellerie en Afrique, mythe ou réalité?
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18 septembre 2015

La sorcellerie en Afrique, mythe ou réalité?

Les contrées africaines regorgent de ces histoires de sorciers et d’esprits malveillants. Qu’en est -il vraiment?


Depuis la plus petite enfance, l’Africain est baigné dans de nombreuses histoires de sorciers, de hiboux et d’individus qui passent à travers les murs pour aller manger son prochain. Les soirs, jadis, les grands parents et les aînés autour d’un bois de feu, récitèrent des contes de mauvais génies qui cherchent à pénétrer la vie des humains et ou à manger le coeur ou l’âme de l’homme. Mais dans chaque conte, cet esprit mauvais est toujours vaincu par un autre esprit bienfaisant qui veille sur la victime.Bref une question de la force du bien sur le mal.

De nos jours encore, les histoires de sorciers et de sorcières sont légions et avec la multiplicité des chaînes de radio locales, on écoute en direct soit des victimes qui viennent témoigner de leur malheur causé par un présumé sorcier, ou même ce sont des soi disant sorciers eux-mêmes qui viennnet se confesser dans le souci de se faire délivrer de la force du mauvais génie et retrouver une vie humaine normale. En outre, dans les religions chrétiennes nouvelles dites évangeliques, il existe plusieurs rituels de délivrance des malades au cours desquels ces derniers seraient débarrassés d’un esprit mauvais.

Mythe ou réalité, la question reste posée et il est difficile à un Africain, mais surtout à un Béninois de nier l’existence de la sorcellerie, même si les textes de droit traînent à légiférer sur le sujet.

Au Bénin, au temps de la révolution, ce fut une véritable chasse aux sorcières qui fut organisée à travers tous les villages et quartiers de ville. Ainsi plusieurs vieilles personnes soupçonnées de posséder le mauvais esprit, sont ramassées dans les villages, emprisonnées et passées à tabac. Nombreux sont les grands baobabs et grands arbres qui sont détruits au cours de cette période car les arbres en occurence l’Iroko constituent des repères oû se cachent les sorciers pour organiser leur festin macabre. sorcier 2De nos jours encore, il y a en des individus réputés mauvais ou soupçonnés d’être sorciers qui dans les heures avant leur mort se mettent à raconter leur prouesse de sorciers en confessant tous leurs méfaits et les différentes victimes qu’ils ont pu détruire dans leur vie d’obscurantisme: ceux qu’ils ont tué d’une manière ou d’une autre, ceux qu’ils ont rendu aveugle, celles à qui ils ont détruit l’utérus et beaucoup d’autres malheurs causés à autrui. J’en ai pour illustration, une vieille connaissance décédée il y a quelques jours mais avant de mourir à raconter comment il a tué ses propres enfants et parents, mais surtout fait étrange, aurait laissé échapper de son corps un oiseau:son oiseau.

En effet pour ceux qui ne le savent pas, l’oiseau constitue un matériel au coeur de la sorcellerie africaine. Il sert à son propriétaire de se lever de son corps naturel, physique et de voler la nuit vers sa victime ou sur le lieu de rassemblement des sorciers. Et chaque sorcier possède son oiseau. Il peut s’agir d’un hibou le plus souvent, d’une aigle ou même d’un charorgnard. Celle dont la photo est mise en illustration dans cet article, aurait quitté son domicile nuitamment sous forme d’oiseau. Mais sûrement les forces dont elle est dispose l’auraient abandonné car en plein vol, elle se serait fait piéger par les fils électriques haute tension, d’où son électroccution. L’oiseau s’est alors traansformé en une femme calcinée telle que vous le voyiez sur la photo.

La sorcellerie en Afrique, mythe ou réalité? Je ne demande à personne de me croire: Mais ce dont je suis certain est qu’il est impossible pour un Africain de vivre sans intégrer cette notion de sorcellerie dans son plan de vie.

 

 

 

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